Perpétuité de la tradition de l'Église, sur la lecture des saintes Écritures, depuis Moyse jusqu'au XVIIIe siècle, vol. 2
- Title long
- Perpétuité de la tradition de l'Église, sur la lecture des saintes Écritures, depuis Moyse jusqu'au XVIIIe siècle avec un mélange curieux d'observations théologiques, critiques, historiques, chronologiques, contre les adversaires de la loï, des prophètes, des évangélistes, des conciles, des pères &c. où l'on voit l'apologie de la sainte Eglise Romaine, avec des observations apologétiques, et respectueuses sur les remarques de l'illustrissime et révérendissimes §J. A. de V. évêque de xxx faites l'an 1742.
volume de 237 feuillets de papier, inscrits à longues lignes sur 35 lignes suivant les vergeures. L'écriture est une cursive moderne d'une seule main.
CONTENU
Il s'agit du second des trois tomes du manuscrit autographe du traité sur l'histoire de la lecture de la Bible, terminé en 1734 par François-Barthélémy d'Hallennes de Merville, dont le titre complet est : "Perpétuité de la tradition de l'Église, sur la lecture des saintes Écritures, depuis Moyse jusqu'au XVIIIe siècle avec un mélange curieux d'observations théologiques, critiques, historiques, chronologiques, contre les adversaires de la loï, des prophètes, des évangélistes, des conciles, des pères &c. où l'on voit l'apologie de la sainte Église Romaine, avec des observations apologétiques, et respectueuses sur les remarques de l'illustrissime et révérendissimes J. A. de V. évêque de xxx faites l'an 1742". Ce second tome comprend les livres 4 à 6. Le livre 4 compte 76 chapitres consacrés aux commentateurs depuis le concile de Toulouse de 1229 jusqu'au début du XVIIIe siècle ; le livre 5 compte 26 chapitres qui traitent des différentes versions de la bible et des objections qui y ont été faites. Enfin, le livre six comportant 92 chapitres. L'ouvrage se donne pour tâche de répertorier tout ce qui a pu être dit sur la manière d'aborder les Écritures Saintes, par qui et comme elles peuvent et doivent êtres lues.
Il s'agit plus précisément de la version (copiée par un copiste professionnel, cf. mention dans la marge inf. du f. 90v du tome 3) envoyée par l'abbé d'Hallennes à l'évêque de Saint-Omer Josèphe-Alphonse de Valbelle-Tourves, pour visa après correction. Ce traité avait vocation à être publié mais ne le fut pas, probablement suite aux réserves faites par l’évêque de Saint-Omer quant à son contenu trop tendancieux dans le contexte des la controverse autour de la Bulle Unigenitus, qui plus-est non loin de la région d'origine du Jansénisme... Pour lequel le curé de Witte semble présenter certaines sympathies. En revanche il ne semble pas avoir été particulièrement gallican.
On sait peu de choses sur François-Barthélémy d'Hallennes, en dehors de ce qu'il nous dit de lui dans la trentaine de livres de sa bibliothèque et une dizaine de manuscrits ou recueils de notes conservés à la bibliothèque de Saint-Omer. Notre curé avait en effet réunis une belle bibliothèque qu'il aurait proposé d'offrir au chapitre de Saint-Pierre d'Aire en échange de 3.000 messes, ce que les chanoines refusèrent (Dic. archéol. du Pas-de-Calais, St Omer, T. 1, p. 220-221). Il est né en 1694, de Nicolas-François d'Hallennes (1625-16..), seigneur de l'Escagne et de la Caudesvre et de Jeanne-Marguerite Gommer, il fit a obtenu son baccalauréat en droit canon et civil, obtint un bénéfice de la collégiale de Saint-Amé de Douai et curé de Wittes (près d'Aire sur la Lys). Il reçu également la charge de protonotaire du apostolique et 1734. Il a publié chez Beaussart à Armentières en 1730 un volume intitulé "Tradition de l'église de Thérouenne et églises voisines touchant la supériorité des conciles et de l'église sur les évêques de Rome", dont la Bibliothèque d'agglomération de Saint-Omer conserve le manuscrit autographe (ms. 330). On lui doit également, toujours chez le même éditeur : Defense de l'église romaine, touchant la suspension du calice aussi en 1730 et des "Déclamations contre la mythologie des payens, prouvées par les poëtes grecs, latins et française..." en 1733.
DÉCOR
Ce volume n'est pas décoré mais on voir f. 2 un dessin figurant une devise tirée des Confession d'Augustin d'Hippone, VIII, 12 : Tolle, Lege ! Tolle, Lege ! (Prends et lis ? Prends et lis ?)
RELIURE
Reliure de conservation des années 1950, demie basane blonde, filets à froid dessinant les caissons, cote et tomaison poussées à l'or sur le dos.
PROVENANCE
Manuscrit d'auteur
BIBLIOGRAPHIE
_Institut de recherche et d'histoire des textes (IRHT-CNRS), , dans Stutzmann Dominique (dir.), Saint-Bertin : centre culturel du VIIe au XVIIIe siècle, 2016.
- Cote
- Ms. 0247
- Tomaison
- 2
- Période
- 18e siècle
- Type de document
- Manuscrit
- Catégories
- Manuscrit
- Collection
- Manuscrits
- Informations bibliographiques
- Bibliothèque de l’Agglomération du Pays de Saint-Omer
- Droits
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