Facture de la distillerie Paul Lafoscade, à Houlle
Période
20e siècle
Description
Pièce sur papier, avec encre (manuscrit et impression) et crayon de couleur.
CONTENU
Il s’agit d’une facture rédigée par la distillerie Paul Lafoscade, à Houlle. Dans l’en-tête, il est précisé qu’il s’agit d’une « Maison Fondée en 1812 », avec une « Spécialité de schiedam de France. Genièvre fin pur grain. Garanti Naturel par l’Etat ». L’entreprise possède alors un numéro de téléphone, le « 3 Moulle ». En outre, elle effectue des expéditions depuis la gare de Watten. Datée du 11 décembre 1934, elle est destinée aux Anciens établissements Vasseur-Martin, rue de la Loi, à Saint-Omer. Il s’agit d’un commerce d’alimentation en gros.
ICONOGRAPHIE
Dans le coin supérieur gauche de cette facture, il y a l’emblème de la distillerie : deux coqs sur un hémisphère, rappelant le passé de l’entreprise et ses fondateurs, les familles Decocq et Lafoscade. En outre, il y a les reproductions des différentes médailles obtenues lors des concours et expositions. Celles-ci sont associées à des banderoles où sont précisés les années et lieux des expositions, et parfois la valeur du prix : « Paris 1886 », « Evreux 1886 », « Lille 1886 », « Havre 1887 or », « Bruxelles 1888 or », « Paris 1889 or », « Amiens 1892 or », « Arras 1893 2 méd. Or », « Lille 1894 » et « Paris 1900 or ».
CONTEXTE
En 1812, la famille Decocq fonde une distillerie de genièvre à Houlle. Partiellement détruite par un incendie en 1885, le propriétaire, Albert Decocq, décide alors de la revendre dès l’année suivante. Celle-ci est alors acquise par Paul Lafoscade. Par la suite, l’entreprise est reprise par son fils Paul, après la Première Guerre mondiale. En 1927, la distillerie, à l’entrée du village, est déplacée à environ deux cents mètres et un nouveau bâtiment est élevé. Aujourd’hui encore, elle occupe ce même emplacement, au n°19 de la Route de Watten. Enfin, en 1942, l’entreprise est rachetée par la famille Persyn. BIBLIOGRAPHIE - Houlle : l’eau, la vie, le genièvre, Distillerie Persyn, Houlle, 1997