Mandement de Monseigneur l\'évesque de St Omer pour la convocation du synode. Pour le 12. de juin 1720
Auteur
François de Valbelle de Tourves (1664-1727), 15e évêque consacré de Saint-Omer
François Caron (16..-17..), curé de Saint-Denis à Saint-Omer
Période
18e siècle
Editeur / imprimeur
Combe, Benoît (16..-16..)
Description
petit in-2, 23 x 18 cm.
CONTENU
Ce document se trouve glissé entre les pages du Commentarius parochorum archipresbitertus audomarensis (Saint-Omer, BA, ms. 828)., à l'année concernée.
On trouve, dans le Commentarius, un compte-rendu du synode par le secrétaire du Corps des pasteurs de la ville de Saint-Omer, qui à cette époque était Charles François Deneuville, curé de Sainte-Aldegonde.
Ce denier relate :
"Le 12 juin 1720 mon seigneur François de Valbelle de Tourves, évêque de Saint Omer a tenu son premier synode dans son palais épicopal où il présida à la tête de son clergé, on régla les points suivants, qui furent marqués dans un cahier écris à la main, savoir :
1. Que les curés prendraient soin de bien instruire leur peuple des choses nécessaires et requises au salut.
2. Qu’ils les exhorteraient à satisfaire exactement au canon homnis ubiusque sexus du conseil général de Latran sous le pape Innocent III, qui ordonne tous les fidèles de se confesser au moins une fois l'an à leur pasteur ou à un autre de son consentement.
3. Qu’on les exhorterait à se confesser à son propre prêtre en cas de maladie, ou à lui demander la permission pour se confesser à un autre.
4. Qu’on fréquenterait diligemment les conférences.
5. Qu’on observerait fidèlement les statuts et ordonnances du diocèse, surtout celle de Monseigneur Louis-Alphonse de Valbelle évêque de Saint-Omer le dernier mort.
6. Que les curés auraient un syndic afin de ne point souffrir qu'on opprimât l'état ecclésiastique.
7. Que l'on reprendrait l'esprit de faire tous les ans une retraite de 7 jours au séminaire.
8. Le pouvoir d’absoudre des cas réservés dans le diocèse, excepté ceux du confesseur avec la pénitence et des ecclésiastiques qui tombent dans les censures portées par les statuts fut donnée aux curés des villes et des lieux principaux du diocèse.
9. Il fut recommandé que tout ecclésiastique éviterait d’avoir de jeunes servantes.
10. Le pouvoir d’entendre les confessions des religieuses de la ville de St. Omer qui sont sous la juridiction de l’évêque, et de les absoudre fut donné aux curés des six paroisses de St. Omer.
Enfin, on y nomma des examinateurs synodaux entre autres il y eut deux curés savoir le Sr. Caron, bachelier en la sacré théologie, curé de la paroisse de St Denis, et le Sr Deneufville, aussi bachelier en théologie, curé de l’église paroissiale de Ste Aldegonde." "Saint-Omer, BA, ms. 828, f. 266-266v).
PROVENANCE
Le Ms. 828 émanait du siège épiscopal comme l'indique le complément du titre manuscrit: Sedente Reverend[issi]mo Domino Dno Iacobo Blasaeo episc.